Vous êtes-vous déjà interrogé sur le profil type des grands voyageurs ? En réalité, je crois qu’il n’y en a pas vraiment. Tous les gens curieux, avides d’échanges et un brin aventureux se lancent dans cette belle aventure. Autrement dit, tout le monde ou presque peut devenir voyageur dans l’âme. Il suffit d’une fois pour y prendre goût. Certains axent tout de même leurs voyages autour d’un thème, comme la cuisine, d’autres aiment se perdre dans les grands espaces naturels et pour ma part, la danse est au centre de tous mes périples. Aujourd’hui, j’aimerais vous emmener au Mali, où j’ai découvert les danses rituelles.

Les fêtes traditionnelles du Mali

Comme dans beaucoup d’endroits de par le monde, c’est au cours des diverses fêtes traditionnelles du Mali que vous avez le plus de chance de percer certains secrets des danses rituelles. La Traversée des Boeufs, le festival des étonnants voyageurs ou, mieux encore, le festival international des Cauris se tenant en décembre et réunissant d’innombrables artistes, sont autant d’occasion de vibrer au son des musiques traditionnelles du Mali.

À la découverte des danse rituelles du Mali

J’étais très curieux de découvrir de nouveaux types de danses au cours de mes voyages. Je suis donc arrivé au pays Bamanan avec de grandes attentes. La musique africaine est faîte de rythmes lancinants, presque hypnotiques. Elle évoque la nature brute et sauvage, une culture ancienne et surtout un esprit festif extrêmement poussé. La danse rituelle est un peu de tout cela à la fois et tellement plus. La première chose qui m’a surpris, c’est le fait qu’il existe une danse précise pour chaque événement important. Il ne suffit donc pas d’assister à un seul festival ou une seule cérémonie pour avoir le plaisir d’apprécier tout l’art dansant africain.

  • Le Téguéré : cette danse rituelle dynamique n’est pratiquée que lors des grandes pêches collectives
  • Le Soumou s’invite dans la vie locale à l’occasion de la fin des récoltes dans les villages maliens
  • Le Gomba peut être réalisée également à la toute fin des récoltes mais on l’observe surtout lors des noces, lorsque la jeune épouse s’en va rejoindre son mari

L’artisanat et la danse, une étroite relation

L’art africain possède un don particulier. Il est mystérieux, il fascine le curieux mais avant tout, il est le témoin privilégié d’un long passé et d’une culture ancienne encore très présente. J’ai vraiment apprécié de voir évoluer tous ces danseurs, vêtus de masques incroyables. La danse des masques du pays Bamanan est un événement auquel je vous souhaite sincèrement de pouvoir assister un jour, au moins une fois. Lorsque les récoltes touchent à leur fin, les tamtams africains commencent à résonner, dès la nuit tombée. Les danseurs se lancent alors dans une chorégraphie franchement énergique. Leurs bras sont soigneusement tendus vers l’avant, tandis que leurs pieds martèlent le sol avec puissance. Parmi cette foule de jeunes garçons et de jeunes filles, se tient un danseur principal, porteur d’un masque particulier, à l’effigie d’un étrange oiseau. De par ses gestes, il raconte une histoire, il développe une sorte de prière à l’attention de son dieu. C’est une manière de remercier la providence pour les récoltes effectuées. Ces dernières sont essentielles à la survie des villages. Il s’agit donc d’un moment très important pour les populations locales.

Si, comme moi, vous êtes passionné par la danse, vous pouvez tout à fait prévoir un magnifique tour du monde sur ce thème. Croyez-moi, vous vivrez des expériences incroyables. Amorcer un tel projet par le Mali peut être judicieux. Les fêtes locales et les danses rituelles vous donneront envie d’aller beaucoup plus loin dans votre découverte du monde par le biais du plus beau vecteur qui soit : la danse !

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